Selon le point de vue de l’anthropologue Yves Coppens : «l’origine de l’espèce humaine se situe dans les canopées des forêts équatoriales de l’Afrique de l’Est, il y a 3 millions d’années. L’étude de l’australopithèque Lucy révèle des fractures qui font penser à une chute mortelle du haut d’un arbre»*.
Une question à Mr Darwin: Est-ce que vivre une journée au Parc aventure pourrait réveiller le primate en nous?
Le métier de grimpeur-élagueur naît en Europe au début du 19ème siècle, pour l’entretien des arbres d’ornement. Jusque-là, «grimper dans les arbres» reste une activité très marginale et très dangereuse. Aujourd’hui, c’est devenu un métier qui, semblerait-il, «fait du bien aux jeunes en difficulté, un peu perdus, qui associeraient cette activité à un fort sentiment de liberté»*.
Nouvelle question: le fait de remonter dans le berceau de l’humanité influence-t-il la psychologie du grimpeur?
Enfant, nous avons tous rêvé de monter aux arbres. Et souvent, nous avons rencontré l’arbre de nos rêves qui nous a accueillis dans ses branches rassurantes.
Pour le botaniste Francis Hallé: «le métier de grimpeur est un beau métier, combinant ce qu’il faut de risques et d’efforts physiques pour être divertissant, avec suffisamment de poésie et d’esthétique pour que la vie soit belle, et assurant avant tout un contact riche et intime avec la nature»*.
C’est aussi un métier de relations, un travail d’équipe.
Grimpeur-élagueur, un métier à suivre…
* Source : « Grimpeurs d’arbres – Suspendus entre ciel et terre » – De Pedro Lima, aux éditions SYNOPS